Costume pour aller aux fêtes

Costume pour aller aux fêtes Costume pour aller aux fêtes
     

Lorsque les filles les plus aisées allaient aux fêtes et en pèlerinage, elles revêtaient leur costume le plus luxueux qu’elles possédaient. Elles sortaient leur magnifique costume pour leur futur prétendant ou conquête. En tissus de grande qualité, en étoffe brochée de soie et dentelle en crochet faite à la main. Elles portaient aussi de l’or avec abondance sur la poitrine.

 

Les fêtes et les pèlerinages étaient des lieux de rencontre entre les riches, les moins riches et les pauvres.

En effet, les costumes faisaient apparaître le niveau social. On pouvait distinguer les plus fortunés et les plus pauvres.

De plus, la jalousie pouvait se ressentir dans les regards.

 

Costume pour aller aux fêtes

 

Costume du dimanche aisé

Costume du dimanche aisé

Costume du dimanche aisé

 

Le costume du dimanche des femmes plus aisées, était d’une grande valeur, par sa richesse, sa dignité mais aussi par l'élégance et l’aspect des femmes qui le portaient. Jaquette et tablier brodé avec verroterie, en tissu, le plus adéquat à l’époque, mule noire, chaussettes blanches brodées, beaucoup d’or porté à la poitrine, foulard croisé sur le dos jusqu’à la poitrine, des boucles d’oreilles en forme d’anneaux connus sous le nom de “carniceiras”, mouchoir du fiancés à la ceintures.

 

 

Ce costume riche est d’une grande beauté, il était utilisé pour les actes religieux mais aussi pour les fêtes.

Un travail de borderie de grande envergure :

 

-         Robe brodée avec verroterie et bandes de velours noirs

-         Tablier avec la couronne royale brodée en verroterie et dentelle noire

-         Gilet avec verroterie

-         Mouchoir du fiancé brodé à la main

-         Peu d'or porté à la poitrine

-         Foulard porté à la tête : le respect de l’acte religieux

La Jeune Bourgeoise

 

La Bourgeoise

La Bourgeoise

La Bourgeoise

 

Ainsi s’habillait la femme la plus riche de la région « La Bourgeoise » signe de richesse.

 

Cette demoiselle noble ne travaillait pas, elle passait sa journée à se promener avec son ombrelle pour éviter les rayons de soleil, pour ne pas détruire sa beauté. Sur son bras droit un châle  pour se protéger de la fraîcheur de la tombée de la nuit.

 

La Bourgeoise

   

La femme fortunée s’habillait d’une façon romantique, rare était les femmes du village ou de la région pouvant se le permettre. Les femmes du village étaient bien souvent pauvres et travaillaient dans les champs, ils n’y avaient pas d’autre travaille que la terre.

 

La femme ou l’homme fortuné était propriétaire des biens de la région. Parfois plus chanceux ou, parfois par héritage, ils s’habillaient d’une façon des plus convoité de l’époque, et beaucoup aurait aimé porter ce magnifique habit, signe de richesse.

 

 Ainsi était, la femme fortunée ! 

La Femme Fortunée   La Femme Fortunée
 

La femme des années 50 s'habillait encore d'une manière simple et modeste. Les années ont passé, et les jupes sont montées à n'en plus pouvoir suivant l'influence de la mode féminine.

Grâce à nous tous et à travers l'ethnographie, la sauvegarde de nos traditions  et de celle de nos ancêtres est assurée.

La Femme Modeste

 
 

Au début du XXe siècle, les femmes qui allaient à la messe suivaient un style vestimentaire fortement influencé par la tradition, la modestie et les normes sociales de l'époque. Les vêtements pour les occasions religieuses étaient plus formels et conservateurs, reflétant à la fois le respect pour l'institution de l'Église et les coutumes de la société portugaise.

Voici quelques caractéristiques typiques de la tenue féminine pour assister à la messe au début du XXe siècle :

Les femmes portaient des robes qui couvraient presque tout le corps. Ces robes avaient des manches longues ou trois-quarts, des cols montants, et des tissus qui révélaient peu de peau.

 

La Femme et la messe

Pour la messe, les couleurs étaient plus discrètes, telles que le noir, le gris, le bleu marine ou des tons pastel. Des tissus comme la laine et le coton étaient courants en hiver, tandis que le lin et la soie pouvaient être utilisés dans des climats plus chauds. L'excès de luxe n'était pas approprié pour l'église.

Les femmes couvraient leur tête à l'intérieur de l'église, en signe de respect et de dévotion. Les mantilles étaient particulièrement populaires dans les régions plus traditionnelles et conservatrices, comme le nord du Portugal.

De plus, certaines femmes portaient de petites bourses ou des chapelets.

Dans de nombreuses régions, principalement dans les zones rurales, les femmes plus âgées ou de classes sociales inférieures portaient des châles en laine sur les épaules, pour se protéger du froid ou par tradition.

Ces normes vestimentaires reflétaient le rôle traditionnel de la femme dans la société portugaise de l'époque, la messe étant un événement central dans la vie religieuse et sociale, où il était important de faire preuve de modestie et de respect.

Les règles de l'Église catholique influençaient fortement la manière dont les femmes s'habillaient pour la messe. La modestie était essentielle, et les prêtres encourageaient souvent les femmes à éviter des vêtements qui pourraient être considérés comme provocants ou inappropriés. Le concept de « décence » était omniprésent, et la communauté elle-même régulait souvent les tenues, avec une forte pression sociale pour le respect de ces normes.