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Le Moissonneur |
La Moissonneuse |
La Moissonneuse |
Les moissonneurs ne pouvaient pas être de
constitutions fragiles, les moissons exigeaient beaucoup d'énergie, de force et
surtout beaucoup d'agilité. La faux devait être bien aiguisée et son manche fixé
correctement afin que le mouvement de découpe se fasse avec fermeté et que cela
ne fatigue pas le moissonneur.
La moisson était constituée de
deux groupes, un d’homme et un autre de femme. Bien souvent, ils se préparaient
pour ce disputer le titre de celui qui coupait le plus rapidement le blé ou le
seigle, ainsi que la manière de le couper. La règle consistait à couper le blé
le plus bas possible afin que lors de la future labour, il n'y ai pas trop de
paille. Beaucoup le fauchaient vite, d'autre plus lentement, mais tous
chantaient en cœur. Ils se sentaient tous heureux et se réunissaient pour
accomplir cette grande tâche.
De nos jours, rien de tous cela existe, car les machines agricoles ont pris en
charge ce valeureux passé : les champs sont en deuil. |
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Le Moissonneur |
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Le marchand
devait
être élégant. Les acheteurs lui faisaient confiance car il était correct, droit
et bien élevé. Le marchand était aussi caractérisé par sa façon de s'habiller :
- Bâton en main
- Pantalon en coutil à
rayure
- Chaussures en peau
de génisse
- Bandeau noir en
guise de ceinture
- Gilet avec une
chaîne en or ou argent pour la montre a gousset.
- Chemise en lin brodé
- Juste au corps brodé
au niveau des poignets
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Chapeau tricorne |
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Le
marchand |
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Le
marchand (Variante) |
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L'Homme des Champs |
L'homme des champs |
L'homme des champs |
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L'Homme du Marché |
L'Homme du Marché |
L'Homme du Marché |
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Le
tailleur de vigne:
Avec
une échelle, sécateur, faucille à la ceinture et aussi une corde (afin de gagner
du temps, sur le chemin du retour, celle-ci lui servait à attacher le pansage
pour le bétail). La corde avait aussi d'autres utilités, comme celle de la
sécurité: parfois le tailleur de vigne attachait l'échelle pour mieux s'appuyer
sur l'arbre qui donnait peu de condition de sûreté ou parce que le sol n'était
pas sûr, ainsi il pouvait tailler sa vigne en toute tranquillité. |
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Le Tailleur de Vigne |
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Le Meunier |
Le Meunier |
Les Meuniers |
Le
meunier et les moulins à eau étaient toujours situés au bord d'une rivière,
parce que s'était la force des eaux courantes qui le faisait fonctionner. Ce
métier était très difficile et dépendant des caprices de la nature, les eaux
courantes posaient beaucoup de problèmes de maintenance matériel et surtout
moral pour le meunier.
Quand la poussée des eaux était faible, le moulin ressentait des difficultés
dans sa rotation et là, la farine risquait d'être de mauvaise qualité, de même
que si le moulin était mal entretenu, ou si la meule du moulin était mal
repiquer.
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Moulin à
eau |
Les équipements du meunier étaient
les suivants:
- Un piquet en fer pour
rebattre la meule du moulin
- Un marteau pour planter un clou ou
arracher une planche en bois
- Une pelle afin de ramasser la farine
- Un petit couloir en bois pour diriger
la farine ou le mais
- Un balai
fabrication maison pour la farine
- Une lanterne a huile pour éclairer
-
Plusieurs sacs afin de mettre la farine ou autre céréale
-
Et l'indispensable, un âne pour soulager
le meunier de certaines charges
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Le négociant de
bétail était un homme rusé et très calculateur dans ses affaires. Quand il
allait de marché en marché, de porte en porte, pour anticiper une future
acquisition, il passait dans les champs pour épier le bétail dans le pâturage
afin de trouver du bétail capable de l'intéresser. Il collaborait souvent avec
les fermiers ou les agriculteurs, notamment pour la négociation qui était faite
avec eux. Dialogue sur dialogue, petit canon sur petit canon, là une première
proposition pour la négoce, de là commence l'achat, l'échange, la vente de
bétails, déjà apprécié par l’intéresser. Si la négociation aboutissait, les
règles étaient : parole d'homme à homme et rien d'autre à faire, et comme
convenu, parole donné, un achète l'autre vend. S’il s’agissait d’un échange et
qu’un des deux avait subi un préjudice, une fois que la parole était donnée il
n’y avait pas de marche arrière, la négociation était déjà faite. |

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Le Négociant de bétail |
Par
contre, si un des deux partis ne respectait pas sa parole ou n'était pas
sincère, il y avait débats et bien souvent, cela se finissait à coup de bâton,
ainsi jusqu'au prochain négociant intéressé. Cependant, si durant la
négociation, il avait été convenu que si le bétail ne convenait pas, il serait
restitué au vendeur, dans un délai de huit jours à compter du jour de la vente ;
sans aucun débat, ni tintamarre, la transaction était annulée, comme convenu d'homme
à homme, comme parole donnée.
Ainsi fut le négociant de bétail.
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