Comme le lin,
qui donne tant et tant de tour, le dévidoir en faisait autant. Lors des veillées
les dévideuses le passaient et repassaient. Les femmes fabriquaient le tissage
et ensuite le blanchissaient afin de servir à la fabrication du linge de maison,
tenue pour leur mariage ou pour d’autre occasion.
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Le lin était une besogne difficile du travail du champ, mais par la bonne
volonté et l'amour du lin, tout serait fait avec joie en chantant et en dansant
comme pour le déracinage de celui-ci. À la fin, montrant qui câlinaient le lin,
ils restaient en dansant jusqu'à très tard, attendant la prochaine occasion
comme l'effeuillage,
pour ne pas oublier la joie que le lin leurs donnaient.
"La joie du lin"
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Les journées de travail étaient longues,
fatigantes et souvent ardues. Quand arrivait le soir, le temps était mis à
profit pour filer le lin avec sa quenouille et son fuseau, permettant de faire
des chaussettes de laine, des chemises, ou à broder. Pendant ce temps, au coin
du feu, en famille on se racontait des contes, des légendes ou des
histoires. Ensemble ils appréciaient la chaleur des braises et le crépitement
des bûches qui brûlaient dans l’âtre.
C'était une bonne veillée, une coutume, un plaisir, une foi, des gens qui
travaillaient la terre, notre terre. |
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Cette préparation du lin, été autrefois, souvent une bonne
l'excuse, pour s'attarder dans des soirées où pour faire des rencontre entre
plusieurs personnes, dans une atmosphère de fête et aussi de fleurte.
Avant d'arriver au résultat final, le lin passe par plusieurs
étapes de préparations fastidieuses. C'est pour cela que l'on dis: "les tours
que le lin fera".
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